462 research outputs found

    Evaluation d’alternatives d’economie d’eau dans les systemes de double riziculture irriguee a l’office du Niger (Mali)

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    Face au besoin d’extension des superficies irriguées et la baisse de disponibilité en eau dans les grands cours d’eau, cette étude a été conduite sur un échantillon de sols représentatifs pour améliorer le service de l’eau à l’Office du Niger (ON). Les propriétés hydrodynamiques de chaque sol ont été préalablement caractérisées au niveau de l’horizon racinaire par la méthode gravimétrique au niveau d’un échantillon de canaux tertiaires. Les résultats montrent que les sols à l’Office du Niger sont peu perméables. Les doses théoriques moyennes d’humectation pour porter les sols des parcelles à leur capacité au champ sur la profondeur racinaire du riz varient de 24 mm sur les sols les plus sableux à 87 mm sur sols argileux. Ces résultats ont permis de définir de nouvelles normes d’irrigation en hivernage en fonction des calendriers culturaux de l’ON. Ils montrent que, compte tenu du stock d’eau important dans les sols, les besoins bruts annuels en eau d’irrigation peuvent être revus à la baisse quel que soit le type de sol pour un objectif de10000 m3/ha, pour des débits fictifs continus en période de pointe variant de 1L/s/ha (hivernage) à 1,40 L/s/ha (contre-saison) en tête d’arroseur.Mots clés : Double riziculture, propriétés hydrodynamiques, besoins en eau, normes d’irrigation, Office du Niger

    Utilisation du semoir philippin, une alternative au repiquage du riz irrigue en zone office du Niger

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    Depuis 2008, un équipement de semis de riz pré-germé dénommé semoir philippin a été introduit et testé en zone Office du Niger. Les résultats des tests d’adaptation en station et en milieu paysan de 2009 à 2012 ont montré que cet équipement, dans des conditions bien précises peut valablement remplacer le repiquage sans perte de rendement. Les rendements moyens obtenus en station et en milieu paysan se situent entre 5,5 et 6 tonnes par hectare. Les avantages tirés de l’utilisation de cet outil sont multiples : économie du temps de travail, homogénéité de répartition des semences, levée uniforme des plantules de riz. En plus, l’utilisation du semoir philippin permet d’économiser les semences de près de 50 % par rapport au repiquage, et d’environ 75 % par rapport au semis à la volée. Son utilisation permet d’alléger la pénibilité liée aux efforts fournis par les exploitants pour les opérations de repiquage et de gagner en temps pour l’installation de la culture du riz.Mots clés : Riziculture irriguée, semoir philippin, économie semences, économie temps de travail, rendement riz padd

    Diversité des insectes actifs au sol dans quatre écosystèmes de bas-fonds du Burkina Faso : importance pour la détermination de bio-indicateurs caractérisant ces milieux

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    L'action de l’Homme sur l'environnement peut affecter la diversité biologique qui à son tour peut être utilisée comme indicateur de la santé des écosystèmes. Une étude a été menée en 2006 dans quatre (4) MicroBassin-Versants (MBV) du Burkina Faso pour évaluer la diversité des insectes rampants au sol et caractériser chaque écosystème par ses bio-indicateurs les plus significatifs. La diversité taxonomique des espècesd’insectes capturées dans différents sites par des pièges de Barber, leur distribution et leur abondance relative au début et à la fin de la saison des pluies ont ainsi été déterminées. Quatre (4) ordres regroupant treize (13)familles d’insectes, les Carabidae, les Scarabaeidae, les Tenebrionidae, les Cétonidae, les Cérambycidae, les Curculionidae, les Hydrophilidae, les Elateridae, les Staphylinidae, les Chrysomelidae (Coléoptères), lesFormicidae (Hyménoptères), les Gryllidae (Orthoptères) et les Labiduridae (Dermaptères), ont été identifiées dans les MBV étudiés. Les variations climatiques influencent la diversité taxonomique des insectes qui fluctuepar ailleurs dans l’espace et dans le temps. Cinq (5) familles, les Formicidae, les Cicindellidae, les Carabidae, les Scarabaeidae et les Tenebrionidae ont été les plus abondantes et les plus diversifiées en espèces dans chacun des quatre MBV. Ces taxa, qui se sont adaptés aux écosystèmes étudiés, en sont probablement les meilleurs indicateurs. Les résultats obtenus sont discutés en vue de déterminer comment ces groupes majeurs peuvent être utilisés dans l’évaluation et la gestion des écosystèmes qu’ils peuplent

    Modalites de consommation et valeur nutritionnelle des legumineuses alimentaires au Burkina Faso

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    Au Burkina Faso les légumineuses constituent une source importante de nutriments pour les populations. La présente étude a eu pour objectif de déterminer la valeur nutritionnelle et la place des légumineuses dans le régime alimentaire des ménages à Ouagadougou, Kaya, Lebda et Nobéré. La méthodologie a consisté en une enquête de consommation alimentaire auprès de 325 ménages et à déterminer les teneurs en macronutriments et en minéraux fer, zinc et calcium de six (6) variétés de légumineuses. Il en résulte que les principales légumineuses consommées dans les ménages sont l’arachide (Arachis hypogea L.), le niébé (Vigna unguiculata L.), le voandzou (Vigna subterranea L.), le soja (Glycine max L.) et le zamnè (Acacia macrostachya R.). L’arachide, le niébé et le voandzou sont consommées plus 2 à 4 fois dans le mois par l’ensemble des ménages sous forme de mets au sein des ménages tandis que le soja et le zamnè sont consommés hors ménage. A l’exception du voandzou qui est consommé au déjeuner par 38,30% des ménages à Ouagadougou, 60% à Kaya, 66,67% à Lebda et 43,18% à Nobéré, les autres légumineuses sont consommées à tout moment de la journée par plus de 80 % des ménages enquêtés. Les légumineuses niébé, voandzou et zamnè sont consommées sous forme de ragout et de plats associés à des céréales respectivement par 99%, 93% et 76%. L’arachide et le soja sont utilisés comme des ingrédients ou comme des collations. Les légumineuses ont des teneurs importantes en protéines, 35,76%, 31,04%, 27,29%, 22,55% et 20,38% respectivement pour le zamnè, le soja, l’arachide, le niébé et le voandzou. Les teneurs en lipides sont faibles et contribuent à moins de 7% à la valeur énergétique. Le niébé et le voandzou ont des teneurs en carbohydrates élevées, près de 60%. Les teneurs en fer des légumineuses varient de 1,77 mg/100g (voandzou) à 6,50 mg/100g (soja). Celles en zinc varient de 5,34 mg/100 g (zamnè) à 4,33 mg/100g (soja). Le soja et le zamnè ont d’importantes teneurs en calcium, respectivement 57,42 mg/100g et 68,40 mg/100g. Du fait de leur valeur nutritionnelle intéressante en micronutriments ces deux légumineuses nécessitent une attention particulière pour l’enrichissement des produits locaux. La diversification des produits issus de ces légumineuses ainsi que celle des méthodes de consommation au sein des ménages permettront un meilleur profilage de leur bénéfice nutritionnel auprès des populations.Mots clés: Légumineuses, importance, consommation, ménages, nutriments, urbain, rural, Burkina Fas

    Phenolic compounds and antioxidant activities in some fruits and vegetables from Burkina Faso

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    Levels of total phenolic compounds (TPC), proanthocyanidins (PAs) and antioxidant activities among sixteen fruits and vegetables commonly consumed in Burkina Faso were determined. Levels of TPC ranged from 0.21 to 3.33 mg of gallic acid equivalent per gram of fresh matter. The highest contents in TPC were found in hot chili pepper, okra, lemon, spinach, onion, while the highest contents in PAs were found in spinach (3.52 mg), onion (2.35 mg), okra (1.27 mg), hot chili pepper (1.11 mg), tomato (0.54 mg) and garlic (0.46 mg). Antioxidant activities ranged from 0 to 9 μmol per gram of fresh weight, trolox equivalent antioxidant capacity (TEAC). The highest values of TEAC were found in garlic (9.6 μmol), okra (3 μmol), spinach (2.2 μmol), tamarind (2.2 μmol) and onion (2.1 μmol). These data revealed that, some local fruits and vegetables from Burkina Faso are potential sources of bioactive compounds.Key words: Antioxidant activity, phenolic compounds, fruits, vegetables, Burkina Faso

    Evaluating the impact of contour bunding technology on runoff, soil erosion and crop yield in southern Mali

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    United States Agency for International Developmen

    Increase in EPI vaccines coverage after implementation of intermittent preventive treatment of malaria in infant with Sulfadoxine -pyrimethamine in the district of Kolokani, Mali: Results from a cluster randomized control trial

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    <p>Abstract</p> <p>Background</p> <p>Even though the efficacy of Intermittent Preventive Treatment in infants (IPTi) with Sulfadoxine-Pyrimethamine (SP) against clinical disease and the absence of its interaction with routine vaccines of the Expanded Immunization Programme (EPI) have been established, there are still some concerns regarding the addition of IPTi, which may increase the work burden and disrupt the routine EPI services especially in Africa where the target immunization coverage remains to be met. However IPTi may also increase the adherence of the community to EPI services and improve EPI coverage, once the benefice of strategy is perceived.</p> <p>Methods</p> <p>To assess the impact of IPTi implementation on the coverage of EPI vaccines, 22 health areas of the district of Kolokani were randomized at a 1:1 ratio to either receive IPTi-SP or to serve as a control. The EPI vaccines coverage was assessed using cross-sectional surveys at baseline in November 2006 and after one year of IPTi pilot-implementation in December 2007.</p> <p>Results</p> <p>At baseline, the proportion of children of 9-23 months who were completely vaccinated (defined as children who received BGG, 3 doses of DTP/Polio, measles and yellow fever vaccines) was 36.7% (95% CI 25.3% -48.0%). After one year of implementation of IPTi-SP using routine health services, the proportion of children completely vaccinated rose to 53.8% in the non intervention zone and 69.5% in the IPTi intervention zone (P <0.001).</p> <p>The proportion of children in the target age groups who received IPTi with each of the 3 vaccinations DTP2, DTP3 and Measles, were 89.2% (95% CI 85.9%-92.0%), 91.0% (95% CI 87.6% -93.7%) and 77.4% (95% CI 70.7%-83.2%) respectively. The corresponding figures in non intervention zone were 2.3% (95% CI 0.9% -4.7%), 2.6% (95% CI 1.0% -5.6%) and 1.7% (95% CI 0.4% - 4.9%).</p> <p>Conclusion</p> <p>This study shows that high coverage of the IPTi can be obtained when the strategy is implemented using routine health services and implementation results in a significant increase in coverage of EPI vaccines in the district of Kolokani, Mali.</p> <p>Trial Registration</p> <p>ClinicalTrials.gov <a href="http://www.clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT00766662">NCT00766662</a></p

    ORAL LESIONS OF HIV-INFECTED CHILDREN IN WEST AFRICA IN THE ERA OF ANTIRETROVIRAL TREATMENTS

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    Oral Communication presented at the "Forum des Jeunes Chercheurs", Brest (France) 2011
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